RENVERSEMENTS 2 : NOTES SUR LE CINÉMA

par Erik Bullot

Écrits de 2000 à 2011, ces diff érents textes prolongent la réflexion menée sur le cinéma et ses métamorphoses dans le précédent volume, Renversements 1. Quel est le devenir du « septième art » ? A-t-il franchi sa propre limite ? Le cinéma se caractérise-t-il par une manière d’indiscipline ? Au cours de ces différentes enquêtes, exercices d’admiration et discours de la méthode, le cinéma se déplace, se transforme, se dédouble, migre, selon la logique paradoxale, inversée et destructrice à la fois, du renversement.

Print Friendly

 

 


 

Revue de presse :

 

Le cinéma est considéré dans toutes ses possibilités : art visuel et sonore, lieu d’une captation de formes invisibles qui s’attestent dans des pièces radiophoniques (les soucoupes volantes comme figures du trompe l’œil ou les manifestations paranormales dans des films de genre comme L’exorciste), mise en œuvre d’une plasticité éruptive ou d’une pratique du camouflage, ou pure saisie de la foudre dans les photogrammes brulés de Brakhage, Erik Bullot met son érudition au service d’une circulation de la pensée à travers les formes cinématographiques, et montre ainsi comment chaque pratique peut en droit, et quel que soit son aura et son ambition artistiques, engager le médium tout entier et le remuer de fond en comble, au risque de le renverser.
Rodolphe Olcèse, « Renversements 1 et 2 d’Érik Bullot », site abraslecorps.com , mis en ligne le12 novembre 2013
http://www.abraslecorps.com/pages/magazine.php?id_mag=96 )

 

Ce livre est un recueil de cours/conférences d’Erik Bullot, datés de 2000-2011. Il réunit douze textes en trois ensembles de quatre textes. Dans « 1. Récits » (p. 9-69), la pensée du cinéma irrigue la littérature, la radio. Elle déploie les notions d’invisibilité et de photogénie. « 2. Figures » (p. 70-127) introduit la famille des indisciplinés du cinéma dont Erik Bullot se réclame. Elle est composée d’Adolpho Arrietta, de Raúl Ruiz, du duo machinique et burlesque Buster Keaton-Michael Snow et de Serguei Paradjanov. « 3. Méthodes » (p. 128-171) articule quatre conférences sur le propre travail d’Erik Bullot. Elles sont pour lui une manière « d’élucider comment on peut à la fois produire des objets plastiques, et ne pas rougir de les théoriser », même au prix « du bégaiement ».
Liliane Terrier, «  Erik Bullot, Renversements 2 : notes sur le cinéma », Critique d’art, mis en ligne le 01 juin 2014
http://critiquedart.revues.org/8246

 

Bullot est attentif aux croisements qui se sont constamment produits entre ces protagonistes du cinéma qu’on s’ingénie a` appréhender dans des champs diffeéents : ainsi Richter et Méliès, Fluxus et le slapstick , Epstein et Maya Deren, Buster Keaton et Michael Snow. L’originalité de sa démarche, ici d’historien, s’apparente à` celle qui inspire sa pratique de cinéaste. Dans ses films il joue des glissements, des renversements, du bégaiement, mécanismes linguistiques à l’oeuvre dans les productions « oulipistes » dont la combinatoire et le montage sont deux ressources essentielles. En reprenant à Hollis Frampton le titre de «métahistorien », il entend explorer « la part non accomplie des relations entre l’art et lecinéma », « les traces et les promesses », « ce qui est resté sans suite ou sans mémoire, ce qui relève de l’utopie et du présage, de l’amnésie et du symptôme » ; en une formule, c’est « donner le récit de ce qui n’a jamais eu lieu » qui serait, selon Oscar Wilde, « la tâche propre à l’historien ». Une histoire « virtuelle », conjuguée au futur antérieur, propre à susciter de nouvelles interprétations.
François Albera, 1895, n° 74, hiver 2014.

p

Spécifications de l'ouvrage :

 

 

Collection : Sine qua non
Date de parution : 2013
Nbr. de pages : 172
Nbr. d’illustrations : 20
Format : 14 x 18 cm
ISBN : 978-2-912539-46-5
Prix : 20 €

 

 

En vente chez votre libraire ou en cliquant ci-dessous

Print Friendly