ZANZIBAR Les films ZANZIBAR et les dandys de Mai 1968 = The ZANZIBAR Films and the Dandies of May 1968

par/by  Sally Shafto

Réalisés autour de Mai 1968 par une douzaine d’enragés dont le chef de file incontesté est Philippe Garrel, les films Zanzibar relèvent d’une  » innocence sauvage  » qui frappe par sa violence comme par sa lucidité. L’auteure lève le voile sur l’une des expériences les plus surprenantes de l’histoire du cinéma français.

Made in the period around May 1968 by a dozen rebels whose undisputed leader was Philippe Garrel, the Zanzibar Films fall within a “wild innocence” that is striking as much for its violence as well as for its lucidity. The author reveals the truth on one of the most surprising experiences in the history of French cinema.

Les films Zanzibar ont été pour moi l’une des plus grandes découvertes du cinéma français. Aucun cinéphile ne peut les manquer. Ils sont un lien passionnant entre la Nouvelle Vague et l’avant-garde, entre le film poème et le film narratif. Ces films n’ont rien perdu avec le temps, bien au contraire. Ils ont gagné en intensité dans leur vision personnelle, poétique et cinématographique.
Jonas Mekas (2000)

The Group of films produced under the flag of Zanzibar has been for me the greatest discovery in French cinema. It’s a group of films that nobody seriously interested in cinema can afford to miss. It’s an exciting bridge between the Nouvelle Vague and the avant-garde, between poetry and narrative. None of these films has lost anything in time: just the opposite. They have grown in their intensity of personal, poetic and cinematic vision.
Jonas Mekas (2000)

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Avec le soutien à l’édition du Cnap

 


 

Revue de presse :

En publiant Zanzibar : Les Films Zanzibar et les dandys de mai 1968  au sein de la collection « Classiques de l’Avant-Garde », les éditions Paris Expérimental ont permis de mettre au jour un pan crucial de l’histoire du cinéma français. Cette contribution tardive est d’autant plus remarquable qu’aucun ouvrage général n’avait été jusqu’alors consacré à Zanzibar. Une étude portant sur les Oubliés du cinéma français  par Claude Beylie et Philippe d’Hugues parue en 1999 avait précisément oublié les films Zanzibar.

M G, Dispositif édition, Cnap, 2014
Lire l’article :
http://www.cnap.fr/dispositif-edition-2001-2013

 

« Mai 68 et alentour. »

« On pourrait commencer par la photo de Chris Marker, qui figure page 50 : Jackie Raynal, la nuit dans les rues de Paris en mai 1968. La jeunesse, la beauté, Sally Shafto insiste sur cette caractéristique de l’éphémère groupe Zanzibar. La photo fait songer aux Amants réguliers. Philippe Garrel fut un peu le chef de file du groupe et les amis qu’il met en scène dans son long métrage ne sont pas sans évoquer les rapports qui liaient ces artistes en herbe (c’est le cas de le dire) avec leur mécène, la riche héritière Sylvina Boissonnas. Celle-ci réalisa Un film, un esssai qu’elle décrit comme « autobiographique, mettant en scène une régression à la vie intra-utérine », mais qu’elle ne veut plus montrer. Sylvina Boissonnas milita au MLF et est aujourd’hui architecte. Il y eut Zouzou, Daniel Pommereulle, Alain Jouffroy, Diourka Medveczky, Nico, Pierre Clémenti et bien d’autres. Sally Shafto les évoque tous, raconte cette aventure, décrit les films, recueille des témoignages. Un voyage véritablement dépaysant. »
JK [Jacques Kermabon], Bref, n° 77, mai-juin 2007.

 

« A lire »

« L’auteur de cet ouvrage réhabilite le cinéma Zanzibar, oublié, méconnu, auquel seul Philippe Garrel a artistiquement survécu. Outre l’histoire du mouvement, elle propose des textes des principaux intéressés, témoignages sur l’aventure qu’ils ont vécue ou encore sur les films réalisés (Détruisez-vous de Serge Bard, Le Révélateur de Philippe Garrel). Enfin, un Who’s Who de la constellation Zanzibar clôt cet ouvrage réjouissant car instructif pour qui n’a pas eu la chance de visionner ces films très peu ou pas diffusés, voire perdus. »
Julie Le Perdriel , BiFi, 2007.
http://www.bifi.fr/public/ap/compte_rendu.php?id=312&typ=0

 

« Sessantotto di fuoco : Viva lo stile Zanzibar »

« (…) un bel libro scritto da Sally Shafto, storica del cinema… Una documentata storia del periodo, una carrellata di ritratti. »
Rinaldo Censi, Il Manifesto , 15 agosto 2007.

 

 

 

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Spécifications de l'ouvrage :

 

 

Collection : Classiques de l’Avant-Garde
N° dans la collection  : 13
Date de parution :
 2007
Nbr. de pages : 253
Nbr. d’illustrations : 89
Format : 24 x 16 cm
ISBN : 978-2-912539-33-5
Prix : 30 €

Texte bilingue (français-anglais). Text in english

 

 

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